C'est l'heure de refuser
ta hausse de loyer!
Au Québec, le Tribunal administratif du logement (TAL) fournit à chaque année des calculs pour déterminer ce qui constituerait une augmentation «raisonnable» du loyer mensuel. Cette augmentation est généralement différente pour chaque unité de logement et elle est basée sur des montants tels le revenu total du propriétaire sur l'immeuble, la taxe municipale et la taxe scolaire, et les améliorations ou réparations que le propriétaire aurait effectué au cours de la dernière année.
De nombreux propriétaires accordent des augmentations de loyer bien supérieures à ce montant «raisonnable». Si votre propriétaire vous suggère une augmentation de loyer supérieure au montant maximal autorisé et que vous l'acceptez, vous pourriez être obligé·e de continuer à payer ce montant même si vous vous rendez compte plus tard que l’augmentation aurait dû être plus basse.
Vous avez le droit de refuser une hausse de loyer. Votre propriétaire devra alors proposer un montant inférieur ou demander au Tribunal du logement d'intervenir et de décider de l'augmentation finale. Il se peut même que vous ayez droit à une baisse de loyer à la suite de changements dans les taux d'imposition et d'énergie. En tant que locataire, vous ne risquez rien en refusant cette augmentation. Au pire, on vous dira qu'elle se situe dans les limites d’une hausse «raisonnable».